Je ne pense pas que cela ait des conséquences immédiates sur nos affaires. Notre sujet est celui des normes. Si l'appartenance à cette union amenait les pays à choisir certaines normes plutôt que d'autres, cela aurait un effet sur l'offre que nous pouvons faire.
Notre partenaire russe nous permet d'offrir des équipements correspondants aux anciennes normes soviétiques. Dans ce cas, nous intégrons beaucoup moins de composants français. Nous essayons de développer les composants français chez notre partenaire russe, mais ce n'est pas la même proportion que sur des matériels faits en France, ou partant de technologie française.
L'évolution des normes est donc vraiment le facteur clé. Mais dans les discours des responsables politiques ou du secteur ferroviaire de ces pays, la tendance est de passer aux normes internationales, meilleures en termes de sécurité et de fiabilité.