Intervention de Michel Françaix

Séance en hémicycle du 29 novembre 2016 à 15h00
Questions au gouvernement — Lutte contre le chômage

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaMichel Françaix :

Ce n’est pas un hasard ! Cette avancée sur le front de l’emploi, nous la devons aux entrepreneurs, aux employeurs, aux personnes qui cherchent désespérément un emploi, mais nous la devons aussi aux dispositifs que vous avez mis en place depuis 2012. Nous avons lancé un plan de 500 000 formations prioritaires, pour que les demandeurs d’emploi puissent se former à des métiers recherchés dans leur région. Nous avons mis en place la Garantie jeunes, pour ceux qui se sont déscolarisés, ainsi que les emplois d’avenir, pour accompagner les jeunes vers l’autonomie. Le budget pour le travail et l’emploi a atteint un niveau inédit pour renforcer l’accès à la formation, pour aider à l’insertion des jeunes et pour soutenir le développement des TPE.

Au moment où la gauche française se pose une nouvelle fois la question du pouvoir, au terme d’un quinquennat marqué, parfois, par un réalisme décevant pour de nombreux Français, choisissons, même si ce n’est pas très populaire, les avancées rugueuses et frustrantes de ce gouvernement, plutôt que le confort moral d’un magnifique projet qui restera dans les cartons d’une opposition de gauche flamboyante mais toujours vaine. Avançons pas à pas. Refusons les mesures brutales et inefficaces de M. Fillon pour lutter contre le chômage. Ne laissons pas, demain, la droite extrême du Front national, au pouvoir, agir à sa guise.

Monsieur le Premier ministre, persévérons ! Ces dispositifs, lentement, trop lentement sans doute – je ne l’ignore pas – commencent à porter leurs fruits. Je vous encourage à poursuivre l’effort.

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