Car la France, évidemment, n’est pas en situation de décrochage. La France se redresse. Si vous disiez que cela se fait trop lentement ou pas assez vite par rapport à ce que vous souhaiteriez, peut-être pourrais-je l’accepter, mais ce n’est pas la façon dont vous décrivez les choses. Il me semble que, jusqu’à 2012, vous aviez quelques responsabilités dans la gestion de la France, de son budget et de son déficit, donc une responsabilité dans la hausse de la dette et la dépendance grandissante vis-à-vis des marchés internationaux, auxquels vous vous adressiez pour emprunter de l’argent à des taux beaucoup plus élevés que ceux dont nous bénéficions aujourd’hui. Si vous établissiez, avec la rigueur que l’on peut vous reconnaître par ailleurs, une comparaison entre l’état de la France telle que vous l’avez laissée et l’état de la France aujourd’hui, vous ne diriez pas que la France a décroché.