Monsieur le député, la France s’est en effet dotée, après un travail considérable, d’un nouveau modèle énergétique, celui de la loi relative à la transition énergétique pour la croissance verte complétée par la loi pour la reconquête de la biodiversité, car il existe un lien entre les deux. Ces débats parlementaires ont été conduits par-delà les clivages politiques et il serait dommageable aux investissements industriels que certains acquis soient remis en cause. Vous avez évoqué les résultats de ces travaux. J’ai eu l’occasion d’en rendre compte devant la commission des affaires économiques de votre assemblée, à laquelle s’est jointe la commission du développement durable.
Je puis vous dire que l’ensemble des textes d’application de ces lois sont pris, en particulier ceux relatifs à la stratégie nationale bas carbone et à la programmation pluriannuelle de l’énergie. La France fait donc figure d’avant-garde, non seulement au niveau européen mais aussi au niveau mondial, comme l’ont montré la Conférence de Paris sur le climat et récemment la COP22. Très concrètement, je sais que vous voyez tous les énergies renouvelables monter en puissance sur vos territoires. En effet, au premier semestre 2016, la production d’électricité éolienne a augmenté de 20 %.