Je souhaite d’abord répondre à tous les collègues de la majorité qui se sont exprimés. Je salue l’union de tous les membres de la gauche, qui ont fait chorus aujourd’hui avec des mots chaleureux. Philippe Noguès, Danielle Auroi et moi – le trio initial – sommes particulièrement sensibles à tous les renforts que nous avons reçus. Nous avons été persévérants, mais nous avions à nos côtés une société civile elle-même extrêmement déterminée, ce qui nous a aidés. Le groupe majoritaire n’a jamais compté autant de députés mobilisés qu’autour de cette proposition de loi.
Je vous le dis très sincèrement, chers collègues de l’opposition, j’ai rêvé que nous puissions nous rassembler autour de telles dispositions, pour que vous n’ayez pas les regrets que vos prédécesseurs ont eus au XIXe et au début du XXe siècle après avoir refusé des lois qui ont aujourd’hui la force de l’évidence.