Notre Parlement a légiféré de nombreuses fois sur ces questions sensibles. Si le devoir de mémoire est important pour consolider la mémoire collective, notre responsabilité de parlementaires est de ne pas alimenter une guerre des mémoires. Chers collègues, faut-il continuer à tenir dans l’hémicycle des débats relevant davantage de la controverse scientifique et historique que des missions du législateur fixées par la Constitution de 1958 ? L’histoire est un ressort trop important de la conscience nationale pour faire l’objet de forfaitures ou d’arrangements partiaux.
Certes, vous avez choisi de déposer une proposition de résolution et non une proposition de loi mémorielle ; ce choix est sage. Pour autant, la présente proposition de résolution pose le même problème de principe.