Je cite les pédiatres : « Nous savons déjà les difficultés multiples vécues par les enfants adoptés par les familles hétérosexuelles, qui doivent assumer les traumatismes nombreux liés à l'abandon et à la double identité familiale. Il est évident pour nous que le droit de l'enfant doit primer sur le droit à l'enfant. L'adoption est faite avant tout pour donner une famille à un enfant et non l'inverse. » L'important est ce qui suit : « Aucune étude sérieuse et non partisane n'a à ce jour prouvé l'absence de danger à venir d'une telle modification de la cellule familiale. En tout cas, il nous paraît essentiel que le principe de précaution…