Le système bancaire se recompose actuellement autour des acteurs les plus solides.
La toile de fond des pays producteurs de pétrole dans la région est assez grise, et ils subissent des coupes budgétaires importantes. Lors de notre visite de trois jours à Bakou, nous avons rencontré le président de la République, qui cherche à conserver la qualité de la relation contractuelle pendant cette période budgétairement difficile, avant de repartir vers l'avant quand les revenus de l'État seront stabilisés. On ne retrouve pas cet état d'esprit dans tous les pays de la région, car l'on nie dans certains d'entre eux la relation contractuelle pour s'affranchir du paiement des dettes. L'Azerbaïdjan attache de l'importance aux relations contractuelles et partenariales avec les sociétés françaises, car elles structurent certains secteurs de l'économie locale. Il faudra travailler dans les dix-huit prochains mois pour que ces entreprises ne quittent pas le pays et bénéficient, lorsque l'environnement économique le permettra, de conditions d'exercice favorables à la réalisation de leurs projets. Il importe de rappeler ce message fort du chef de l'État aux investisseurs, alors que la morosité économique fait la une de la presse.