Oui, car ce pays possède des élites politiques capables de fixer des priorités claires et d'y consacrer des financements ; cela représente un gain de temps considérable et le distingue d'autres pays de la région où tout est prioritaire et où rien n'est financé. Ce pays s'inscrit dans une démarche d'ouverture à l'offre internationale, même si des difficultés existent.
Le chef de l'État et le Gouvernement ont initié un mouvement de simplification de la vie des entreprises avec l'Azerbaïdjan investment company, AZPROMO et l'ASAN. Nos entreprises bénéficient de ces avancées : ainsi, il était auparavant difficile de rencontrer des entreprises azerbaïdjanaises, alors qu'il suffit dorénavant d'adresser une demande à AZPROMO qui renvoie des réponses claires. Si l'on met de côté les aspects conjoncturels, financiers et budgétaires, ce pays devrait attirer de plus en plus d'entreprises européennes. Les sociétés françaises ont donc intérêt à surveiller les échéances des grands projets de diversification économique, car le calendrier peut s'accélérer. Il peut s'avérer long de trouver le bon partenaire, mais les projets avancent une fois cette condition remplie, alors qu'ils s'engluent dans les failles de la gouvernance économique au Kazakhstan. Les vols directs simplifient en outre l'accès à l'Azerbaïdjan et à cette région qui comprend l'Iran, la Russie et la Turquie ; ce pays peut donc justifier un investissement en temps et en argent.