Je le redis : nous nous faisons balader, nous ne savons pas où nous en sommes.
Enfin, j'en arrive à la question de l'utilisation des mots « père » et « mère ». Quand on s'est ému de la disparition de ces mots, il y a eu trois types de réaction : la première a été comme d'habitude l'insulte, le procès en homophobie, impossible d'en parler sans risque d'être voué aux gémonies ; la deuxième a été la dénégation, c'est-à-dire chez vous le mensonge parce qu'en réalité, dans plus de 170 cas, les termes de père et de mère disparaissent ; enfin, et nous y sommes avec cet article balai, il y a la dissimulation. Je considère, comme mes collègues, que le compagnon d'un père homosexuel ou la compagne d'une mère homosexuelle a tout à fait un rôle d'éducation à jouer ; mais vous, vous êtes tombés dans le confusionnisme et pour échapper aux véritables dénominations, vous avez utilisé des termes génériques.