Intervention de Annie Genevard

Séance en hémicycle du 4 février 2013 à 21h30
Projet de loi ouvrant le mariage aux couples de personnes de même sexe — Article 4, amendement 4655

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAnnie Genevard :

Voici ses réflexions : l'enfant sait qu'il vient d'une union sexuée, ce qui va interroger l'enfant, c'est la carence de son père ou de sa mère, d'où le sentiment de culpabilité qu'il peut éprouver et la question qu'il se pose : « Suis-je un mauvais enfant ? » C'est une blessure narcissique pour l'enfant de manquer d'un père ou d'une mère

Cette loi crée de droit la privation de père ou de mère. Or la loi doit conforter les histoires familiales et non pas les compromettre. Avec la suppression des mots père et mère, c'est aussi la différence des sexes que vous supprimez. Or le père et la mère construisent ce que les pédopsychiatres appellent la romance identitaire de l'enfant, grâce à laquelle il se construit intérieurement.

En plus, toucher à cela, c'est toucher à l'organisation même de la société. Le plus petit atome social, c'est la relation au sein de la famille. L'amour dans la famille est le bienvenu mais il ne suffit pas. Comment pouvez-vous penser que l'enfant porte sans dommage la carence de l'un de ses deux parents ?

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