Nous proposons, pour notre part, un projet de loi de finances rectificative et un décret d'avance qui comportent des annulations de crédits sur l'ensemble des ministères.
Par ailleurs, tout cela ne serait que mesures préélectorales. Discutons donc du fond, madame Dalloz ! Si vous souhaitez que le point d'indice soit gelé au cours du prochain quinquennat, dites-le, et nous en prendrons bonne note, comme du reste. Si vous estimez qu'il ne fallait pas ouvrir de crédits pour régler un problème que vous n'avez pas réglé, celui de la lande de Calais, dites-le nous ! Nous pouvons aussi parler des bourses de l'enseignement. Parlons donc du fond !
Notre courage politique, depuis le début, c'est de procéder aux annulations nécessaires lorsque nous ouvrons des crédits pour financer nos priorités. Je vous rappelle la trajectoire de la dépense publique : elle a augmenté de 3,6 % par an au cours de deux derniers quinquennats, elle augmente de 1,6 % par an au cours de celui-ci.
Ce projet de décret s'articule avec un projet de loi de finances rectificative et témoigne d'une stratégie budgétaire qui permet de financer des priorités dans le cadre d'une politique de redressement des comptes publics.