Je me permets d'ores et déjà de répondre, monsieur le président : la revalorisation de 1 % du point d'indice de la fonction publique représente une dépense supplémentaire d'environ 1 milliard d'euros pour l'État.
Cela étant, je poserai deux questions.
La première porte sur les crédits de la mission Écologie, développement et mobilités durables. D'après vos calculs, madame la rapporteure générale, les crédits utilisables seraient finalement de 118 % des crédits votés en loi de finances initiale. Je ne comprends pas, car le projet de décret d'avance ne fait état que de la participation du ministère concerné à la réduction des crédits ouverts. Comment les crédits dont il dispose peuvent-ils alors être supérieurs de 18 % au montant ouvert initialement ?
Par ailleurs, je veux bien que l'on mobilise des crédits pour faire face aux crises, mais qu'en est-il de ceux de l'agriculture, finalement supérieurs de 23 % au montant autorisé par le Parlement ?