Je suis toujours ennuyée de paraphraser ce qui a déjà été dit. Oui, nous avons proposé cette mesure il y a déjà deux ans, et au cours de cette période le problème a pris une ampleur considérable. Le monde politique n'a pas suffisamment conscience de la vitesse à laquelle évolue la société.
Dans notre rapport sur la fiscalité des hébergements touristiques, nous avions pris l'exemple d'Airbnb, qui a commencé à s'étendre, en France, en Alsace et y a causé beaucoup de difficultés. C'est la région parisienne qui est maintenant frappée. Il faut trouver une solution. Adoptons cet amendement.
Le Gouvernement a réuni les différents acteurs ; j'ai participé à ces tables rondes, organisées notamment par M. Laurent Fabius dans le secteur du tourisme. Beaucoup de choses ont évolué. Il faut poursuivre dans cette voie et adopter l'amendement de Pascal Cherki. Soyons attentifs cependant aux toutes petites plateformes françaises qui auront des difficultés à faire de telles déclarations. Nous aurons en tout cas un débat dans l'hémicycle. Dommage que nous ayons perdu deux ans !