Je tiens à rappeler un élément qui me semble absent de nos discussions. Je connais bien le sujet car j'ai longtemps travaillé avec l'Union des métiers et des industries de l'hôtellerie et le Syndicat national des hôteliers restaurateurs cafetiers traiteurs, notamment pour obtenir réparation des plateformes de réservation en ligne , car un vide juridique important permettait un véritable racket sur les commissions. Nous avons bien travaillé sur ce point, notamment avec l'Autorité de la concurrence.
Mais nous envisageons toujours ces débats à l'aune d'une situation locale. Je suis désolé, mais si ces sites ont du succès, par exemple en première et en deuxième couronne parisienne, c'est parce que pendant des années, l'industrie hôtelière a préféré réaliser des marges importantes avec des hôtels trois étoiles dans Paris intra-muros plutôt que de développer une offre à l'échelle du Grand Paris. En outre, selon les territoires, on ne parle pas de la même chose et ni des mêmes revenus.
Enfin, soyons attentifs à ce que nous votons : nous avons instauré il y a un an une déclaration obligatoire auprès du maire. Je suis d'accord pour instaurer la transparence à l'égard de l'administration fiscale, mais pourquoi à l'égard du maire ?