D'abord, je voudrais renchérir sur les propos de François Loncle relatifs à la qualité du travail de Pierre-Yves Le Borgn'.
Ensuite, je voudrais revenir sur le travail que nous pouvons effectuer, les uns et les autres, dans le cadre de missions électorales. Nous arrivons en effet la veille ou l'avant-veille, même s'il y a une mission pré-électorale. Pour ma part, et j'ai dénoncé la situation au Conseil de l'Europe, j'ai surtout l'impression de remplir des papiers qui vont surtout servir à élaborer des statistiques. Il est vrai que, le jour du scrutin, on ne voit souvent pas grand-chose. Malgré tout, on peut citer des cas contraires : en Russie, Josette Durrieu et René Rouquet étaient arrivés dans un bureau de vote où l'urne était recouverte d'un papier opaque. En insistant, ils étaient parvenus à faire enlever le papier et ils avaient découvert qu'elle était pleine à huit heures du matin… Cela étant, je vous l'accorde, le plus important est ce qui se passe durant les semaines et les mois qui précèdent l'élection.