Cette proposition de loi fait l'unanimité en Corse, à droite comme à gauche, ainsi que chez les régionalistes que l'on appelle là-bas nationalistes. J'ai rencontré dernièrement le président de l'exécutif, Gilles Simeoni, le président de l'Assemblée de Corse, Jean-Guy Talamoni, et les sénateurs de Corse. Tous militent pour ce texte qui tient compte des difficultés particulières de la Corse : insularité, relief, mais aussi émigration – de nombreux Corses sont partis sur le continent, mais aussi en Europe ou en Amérique du Sud, ce qui entraîne des difficultés quant au droit de propriété. Ces situations inextricables, avec des biens qui ont une centaine de propriétaires, sont très dommageables pour les biens eux-mêmes, puisqu'ils ne sont pas entretenus, mais aussi pour leur développement.
En outre, les Corses seront tenus de verser la taxe foncière aux communes, ce qui donnera à ces dernières les moyens d'entretenir et de développer les services publics. Je voterai ce texte qui me paraît aller dans le bon sens.