Je remercie les intervenants qui nous font partager leurs expériences de terrain.
Nous sommes peut-être dans une phase de transition vers l'agro-écologie, vers la conception du bien-manger comme acte culturel. Dans mon territoire, les collectivités, les acteurs locaux sont mobilisés pour aller vers ces bonnes habitudes alimentaires, vers les bonnes et nouvelles pratiques agricoles. Cette motivation est certainement étroitement liée à une forme de solidarité envers le monde paysan. Ce que j'ai entendu montre que nous sommes en dehors des clivages politiques.
Je constate, dans mon territoire, que la volonté de bien manger est réelle et largement souhaitée dans la restauration collective. Elle se heurte pourtant à certains freins, parfois sociaux, parfois réglementaires. Mais une autre difficulté tient à la continuité, à la régularité du service qui n'est pas toujours au rendez-vous. Constatez-vous ce frein au développement de l'agro-écologie dans tous les territoires ? Quels outils et quelles expériences pouvez-vous nous proposer en termes d'organisation pour aboutir à une continuité de service ?
Par ailleurs, y a-t-il des enjeux dans la recherche génétique pour le développement de l'agro-écologie ?