Intervention de Catherine Lemorton

Séance en hémicycle du 5 décembre 2016 à 16h00
Projet de loi de financement de la sécurité sociale pour 2017 — Discussion générale

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaCatherine Lemorton, présidente de la commission des affaires sociales :

Ce sont des problèmes de santé publique rencontrés fréquemment ; Mme la ministre a d’ailleurs mis en place l’année dernière, dans le cadre du PLFSS pour 2016, la prise en charge, par un couple constitué d’un psychologue et d’un diététicien, des enfants de 3 à 8 ans qui présentent déjà des troubles du comportement alimentaire. Qu’a-t-on fait pour le cancer du sein ? On a avancé. Pour l’accès à l’IVG ? On a avancé. Le remboursement à 100 % de la contraception pour les mineures de 15 à 17 ans inclus constitue aussi, indéniablement, une avancée. Sans prétendre me mettre à la place des jeunes filles, il me semble que l’on ne doit pas être tout à fait heureuse de tomber enceinte à 15 ans ; cela ne me paraît pas être une situation très confortable. Venir dire que l’on n’a rien fait me semble donc déplacé.

Je pourrais également citer les salles de consommation et le traitement de l’addiction chez les jeunes. Nous avons enfin institutionnalisé les consultations jeunes consommateurs pour le cannabis. C’est important. Allez les rencontrer, allez rencontrer la Fédération addiction, et vous verrez ce qu’ils diront sur la politique qui a été menée depuis cinq ans.

J’en oublie, bien sûr – beaucoup de choses ont été faites. Mais en tout cas, une politique de prévention a été menée. Il n’y a pas eu de gabegie, beaucoup moins, par exemple, que s’agissant de la prévention de la grippe H1N1, qui avait entraîné une dépense d’un milliard d’euros en vaccins.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion