Je peux le confirmer, étant arrivé en France avec ma famille en 1982 : dans le foyer de France Terre d'asile, à Créteil, nous avons vu de nombreux Cambodgiens, qui savaient que les communautés traditionnelles, rurales et montagnardes, dont ils étaient issus, avaient beaucoup changé en cinq ou six ans et qu'ils auraient le plus grand mal à se réinstaller dans leur pays d'origine.