Une grande partie des immigrés âgés habitent des territoires qualifiés de zones prioritaires. Comment encourager, dans ces quartiers, la création d'activités de soins aux populations vieillissantes et parfois dépendantes ? Avez-vous des relations avec le secteur de l'économie sociale et solidaire qui se spécialise dans ce type de services ?
L'entrée dans la dépendance de cette population est-elle précoce, à cause d'une activité professionnelle souvent pénible ou d'un recours limité aux soins médicaux ?
La prise en compte de la question des immigrés par certains schémas gérontologiques est liée aux spécificités locales, et notamment à la présence, sur le territoire concerné, des populations immigrées. Quel rôle jouent, à votre avis, les CLIC gérontologiques ?
En matière d'accès aux droits, comment mieux prendre en compte les besoins des immigrés âgés dans leur relation avec les différents organismes sociaux ? Les rapports distants que cette population entretient avec les services de sécurité sociale ne sont pas étrangers à ses problèmes d'accès aux soins médicaux.
Enfin, les conditions de résidence auxquels sont soumis certains droits sociaux non contributifs – tels que le RSA ou l'ASPA – vous semblent-t-elles adaptées, et les modalités de contrôle, satisfaisantes, tant du point de vue de l'application des règles que du respect des droits des personnes immigrées ?