Mme Frédérique Bredin a raison de souligner l'importance de la formation. Nous avons des écoles d'excellence, comme la Fémis ou les Gobelins. La Fémis, notamment, grâce à son ancien directeur, M. Marc Nicolas, a ouvert un atelier d'écriture et plus spécifiquement d'écriture audiovisuelle. C'était inédit, et très courageux de sa part. Cela étant, je pense que ce n'est pas suffisant. Il faut accompagner ce mouvement, car les producteurs de cinéma et de séries manquent de scénaristes formés à un niveau supérieur, comme celui de la Fémis. Mais il faudrait aussi réfléchir à une formation, pour les plus jeunes, à ce que l'on appelle en anglais la « creative writing », c'est-à-dire une écriture créative. On pourrait aussi enseigner l'écriture dans les conservatoires, au même titre que la musique ou le théâtre.