En considérant la liste des divers accords que vous avez dressée, je suis frappé de constater qu'en dehors de la charte de jumelage existant entre Bordeaux et Bakou, qui est ancienne et n'a que peu de contenu, beaucoup de chartes d'amitié, de jumelage ou de protocoles de coopération ont été adoptés à partir de l'année 2012, puis en 2014 et 2015. Ces actes correspondent-ils à une offensive azerbaïdjanaise en direction des collectivités françaises ? Cela s'est-il traduit par des visites effectuées sur notre sol ?
Certaines de ces coopérations ont-elles un contenu économique ? Il m'est revenu que l'une d'entre elles porte sur le vin.
Par ailleurs, vous n'avez pas évoqué les accords universitaires passés entre des universités françaises et azéries, auxquels je suis très favorable. Que traduisent ces accords : de la reconnaissance de diplômes, des échanges d'étudiants ; sont-ils favorables à la diffusion de la langue française en Azerbaïdjan ?
Selon vous, l'Azerbaïdjan cherche-t-il à développer un niveau de coopération comparable à celui des pays du Caucase, voisins et de taille équivalente, que sont la Géorgie et l'Arménie ?