Au-delà de la compatibilité européenne et du problème de la rétroactivité qu’a évoqués le secrétaire d’État de manière extrêmement sobre, je veux dire une chose simple.
Je comprends parfaitement la démarche de Christine Pires Beaune, je lui ai d’ailleurs dit, comme je comprends très bien les propos de Monique Rabin, mais le problème qu’elles soulèvent est consubstantiel au crédit d’impôt compétitivité emploi. Nous en avons débattu des heures dans cet hémicycle, notamment au sein du groupe socialiste, et nous avons toujours pris la même position extrêmement claire.
Le CICE a été mis en place pour faire baisser le coût du travail. Nous ne pouvions pas réduire directement les cotisations sociales parce que la droite avait laissé les caisses vides.