Intervention de Chantal Berthelot

Séance en hémicycle du 7 décembre 2016 à 21h30
Projet de loi de finances rectificative pour 2016 — Après l'article 37

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaChantal Berthelot :

Mes chers collègues, vous pouvez imaginer que cet amendement est important pour la Guyane. Depuis le 1er janvier 2016, la fusion du département et de la région a été effective avec la mise en place de la collectivité territoriale de Guyane, la CTG. C’était un engagement pris par M. Manuel Valls, à l’époque Premier ministre, à l’égard des parlementaires guyanais que je tiens ici à associer à mes propos. En dépit du retard observé pour la signature du pacte d’avenir, le Gouvernement réaffirme à travers cette garantie d’emprunts son engagement pour notre territoire.

Cette garantie va permettre à la CTG de bénéficier d’une capacité d’investissement qui lui faisait jusqu’alors défaut et ainsi de mettre en oeuvre son plan pluriannuel d’investissement 2016-2020, qui s’appuie sur la programmation des fonds structurels européens et sur le contrat de plan État-région 2015-2020. Le sens du pacte d’avenir pour la Guyane, que j’avais personnellement exigé en 2013, lors du vote du budget pour les outre-mer, et que le Président de la République a proposé de sceller avec la Guyane, est de marquer des engagements forts de l’État dans la réaffirmation de l’exercice de ses compétences régaliennes mais aussi dans l’accompagnement financier de la collectivité territoriale de Guyane et de ses communes. Ce soir, je tiens à souligner les propositions concrètes et ambitieuses élaborées par notre gouvernement et la CTG, en lien avec les quatre parlementaires de Guyane, pour accompagner son développement pour les dix ans à venir. Mais j’ai toujours vraiment espoir que notre collectivité, car ce n’est pas encore fait, signe ce pacte d’avenir dans l’intérêt supérieur des Guyanais et de la Guyane.

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