Intervention de Thierry Braillard

Réunion du 17 novembre 2016 à 11h00
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Thierry Braillard, secrétaire d'État auprès du ministre de la ville, de la jeunesse et des sports, chargé des sports :

Là encore, il s'agit d'une organisation privée. En l'occurrence, le patron de la Formule 1, M. Bernie Ecclestone, confie chaque année un Grand Prix européen à un pays qui ne veut s'impliquer qu'une seule fois dans ce genre de compétition. En effet, l'habitude est de signer des conventions qui engagent les pays sur trois ou cinq ans. Cela veut dire que l'année prochaine, le Grand Prix d'Europe pourra avoir lieu dans un autre pays que l'Azerbaïdjan.

Le problème de M. Ecclestone est qu'il ne peut organiser chaque année qu'un nombre limité de Grands Prix et qu'il doit s'en tenir au calendrier prévu. Ce Grand Prix d'Europe lui assure une certaine souplesse.

L'Azerbaïdjan soutient-il la candidature de la France pour l'organisation des Jeux olympiques à Paris en 2024 ?

Premièrement, l'Azerbaïdjan n'a pas de représentant au CIO qui soit en passe de voter le 13 septembre 2017 à Lima.

Deuxièmement, jusqu'au 3 février, on ne peut annoncer quelque soutien officiel que ce soit. Le CIO a des règles. À partir du 6 février, on pourra éventuellement le faire. Je vous indique d'ailleurs que notre délégation repart aujourd'hui de Doha, où elle a fait sa présentation. Les échos que j'en ai eus sont extrêmement positifs.

Troisièmement, je ne sais pas quelles sont les relations de l'Azerbaïdjan avec les États-Unis ou avec la Hongrie. Mais en tout cas, avec la France, et en matière de diplomatie sportive, ces relations sont bonnes. Cela peut donc constituer un atout pour notre pays.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion