Bien sûr, il faut aussi réprimer, mais n'oublions pas le volet réparation de la voirie, qui est tout à fait distinct. La voirie est en très mauvais état, faute de crédits. La brigade anti-incivilités, qu'évoquait Mme Mazetier, est une bonne chose – nous l'avons d'ailleurs approuvée – mais cela ne représente que quelques centaines de personnes. Mon arrondissement va par exemple passer de quatre inspecteurs de la propreté à quelque douze agents, alors qu'il a le même nombre d'habitants que Bordeaux. Ce n'est donc pas cette mesure qui règlera le problème.
Se pose également une question d'organisation et de répartition. Certes, je fais confiance à la mairie centrale, mais un tract émanant de la CGT de mon arrondissement soulignait que le 18e avait cent ouvriers nettoyeurs de plus que le 15e qui compte pourtant 50 000 habitants de plus : cherchez l'erreur.