Merci beaucoup pour ce rapport, chère Geneviève Fioraso ; vous nous ouvrez l'esprit à de nouveaux espaces…
L'Europe spatiale a eu du mal ces dernières années à définir une politique spatiale, ce qui s'est traduit par des hésitations concernant la définition d'un successeur à Ariane 5. Cependant, les économies envisagées vont se faire essentiellement sur la recherche et le développement. Pourra-t-on maintenir un haut niveau technologique dans le domaine des lanceurs et, si oui, de quelle manière ?
La valorisation des données est plus rentable que l'investissement dans les infrastructures spatiales où les coûts sont lourds. Nous n'avons pas d'entreprise européenne de taille internationale, comparable à celle des GAFA. Nous avons cependant Galileo, mais ce programme a pris du retard. Pouvez-vous nous préciser où en est ce programme et quelles retombées peuvent en être attendues pour l'usager, en particulier celui des zones blanches ? Quelles sont les conditions de développement de ce programme dans les prochaines années ?
Enfin, votre rapport fait mention d'une meilleure organisation de la filière spatiale par rapprochement des acteurs. Quelles initiatives indispensables devraient être prises ?