Pourriez-vous définir précisément vos attentes, tant en termes de stratégie sanitaire qu'en termes de définition du reste à charge ? Le projet MONACO, qui portait sur une cohorte de 8 000 foyers, soit 22 000 personnes, constitue en effet à cet égard une expérimentation particulièrement intéressante. Dans quels délais une exploitation efficiente de cette expérimentation vous paraît-elle possible ? Quelles sont, selon vous, les données les plus essentielles à une collaboration entre le régime obligatoire et le régime complémentaire d'assurance maladie au service d'une stratégie nationale de santé ? Quels éléments faut-il extraire pour que vous puissiez jouer le rôle qui vous est confié en matière de prévention sanitaire ? J'ajouterai une question sur le fonctionnement et la sécurisation de vos systèmes informatiques actuels. Répondent-ils ou s'approchent-ils des critères exigibles d'un opérateur d'importance vitale ? Je précise que tel n'est pas le cas actuellement de ceux de l'assurance maladie – la MECSS y portera une attention toute particulière.