A contrario, l'interdiction absolue d'accéder à l'information ne serait pas constructive : le principe de précaution, soit, mais pas quand il empêche l'évolution des métiers et des services. Or un bon équilibre a été trouvé avec la loi de modernisation de notre système de santé qui, d'une part, respecte le principe de précaution et, de l'autre, permet des expérimentations. L'existence d'un risque potentiel ne devrait pas nous interdire définitivement l'accès à des données éventuellement utiles pour l'exercice particulier d'un organisme complémentaire, mais aussi pour un exercice plus collectif tourné vers l'efficience du système de santé.