Auparavant, le Muséum était piloté par un binôme, formé par le président et le directeur général. Mon prédécesseur, Gilles Boeuf, était dans la situation du président de la IVe République : il incarnait le Muséum du point de vue scientifique, portait sa parole scientifique, mais n'avait pas de pouvoir ; c'est le directeur général qui dirigeait et gérait l'établissement. Ces deux postes ont été fusionnés en un seul, celui que j'occupe actuellement. D'où le parallèle audacieux que j'ai fait avec les Républiques. Mais, rassurez-vous, je ne me prends pas pour le général de Gaulle,… du moins pas encore. (Sourires.)