Intervention de Aurélie Filippetti

Réunion du 7 décembre 2016 à 9h45
Commission des affaires culturelles et de l'éducation

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaAurélie Filippetti :

J'ai une pensée très émue pour Rémy Pflimlin avec qui j'ai eu la chance de travailler et qui nous a quittés de manière très brutale. Homme de télévision et de culture, amoureux de musique – que l'on pense au festival Musica à Strasbourg –, et du spectacle vivant –, il avait d'ailleurs participé au festival d'Avignon.

Madame la présidente, vous avez repris sa difficile mission, souvent soumise à des injonctions contradictoires, émises en particulier depuis notre hémicycle. Je tiens à dire que, contrairement à certaines affirmations, France Télévisions a contribué aux efforts budgétaires plus que n'importe quelle autre entreprise de l'audiovisuel public. La subvention que lui verse l'État a chuté après que ses recettes publicitaires ont plongé, et le groupe a perdu 50 millions d'euros entre 2012 et 2016 ; cette situation a entraîné une importante réorganisation de l'entreprise et une diminution très sensible de ses effectifs.

Je salue l'augmentation de la part des productions locales dans la grille de France 3, mais la réforme territoriale pose des questions, notamment celle de l'avenir des anciennes régions ayant fusionné pour en constituer de plus grandes. Notre collègue Patrick Hetzel a évoqué le cas de l'Alsace, mais la Lorraine et la Champagne-Ardenne ont également une identité et des spécificités à préserver. Vous devrez veiller à ce que la dimension infrarégionale ne soit pas oubliée dans les treize grandes régions.

Qu'en est-il de la réorientation de France 4 vers la jeunesse, à laquelle je suis très attachée ?

Avec quels partenaires comptez-vous travailler pour développer le Netflix français ?

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