Intervention de Matthias Fekl

Séance en hémicycle du 13 décembre 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Implantation de l'agence européenne des médicaments

Matthias Fekl, secrétaire d’état chargé du commerce extérieur, de la promotion du tourisme et des Français de l’étranger :

Monsieur le député, je vous remercie de votre question, et je vous prie de bien vouloir excuser l’absence du secrétaire d’État chargé des affaires européennes, Harlem Désir, retenu à Bruxelles pour le Conseil affaires générales.

Au lendemain du retrait britannique de l’Union européenne, deux agences, aujourd’hui établies à Londres, devront être réinstallées : l’Autorité bancaire européenne et l’Agence européenne des médicaments.

Plusieurs États membres se sont déclarés prêts à les recevoir sur leur sol.

La France en fait partie. Le porte-parole du Gouvernement, M. Le Foll, a eu l’occasion de l’indiquer le 19 octobre. Le Gouvernement est d’ores et déjà pleinement mobilisé pour étudier les meilleures options et promouvoir les candidatures françaises en étudiant différentes possibilités.

L’Agence européenne du médicament a fourni aux États membres des données permettant de circonscrire les candidatures pour l’accueillir. Les villes candidates doivent satisfaire à différents critères. Elles doivent pouvoir héberger les quelque 900 collaborateurs et leur famille, ce qui implique des solutions de garde d’enfants et d’établissements d’enseignement. Elles doivent bénéficier des infrastructures nécessaires à l’accueil des nombreux visiteurs – 36 000 par an – tant en termes d’accès par les transports internationaux qu’en capacité d’hébergement. Enfin, elles doivent être en mesure d’offrir un cadre favorable à l’usage des nouvelles technologies, notamment à l’exploitation des bases de données, extrêmement importantes, de l’Agence.

Plusieurs villes françaises correspondent à ces critères et ont des atouts à faire valoir dans cette compétition.

Le Gouvernement étudiera toutes les candidatures avant de les défendre à l’international, une fois que le Royaume-Uni, ayant quitté l’Union conformément au vote de son peuple, ne pourra plus prétendre héberger des agences européennes sur son sol.

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