Ma question, qui est double, s’adresse au ministre de l’intérieur et concerne tout d’abord les effectifs de police et de gendarmerie dans la dixième circonscription de Seine-et-Marne et, plus largement, dans ce département, ainsi que l’avancée des projets d’infrastructures qui y sont liés.
Monsieur le secrétaire d’État chargé des anciens combattants et de la mémoire, les terribles attentats dont notre pays a été la cible ont mis l’accent sur les questions de sécurité et la légitime lutte contre le terrorisme. Je tiens bien évidemment avant tout à saluer l’action du Gouvernement et du prédécesseur de M. Bruno Le Roux dans ce domaine ainsi que la volonté assumée de notre majorité de restaurer des effectifs qui avaient été drastiquement réduits sous le quinquennat précédent.
Nous le constatons tous dans nos circonscriptions : cette politique de suppression de poste a eu des conséquences concrètes partout en France, y compris dans ma circonscription – les effectifs de policiers mais aussi de gendarmes ont diminué tandis que la population, elle, augmentait.
Au-delà de la menace terroriste, cette réduction d’effectifs a eu des conséquences lourdes sur le sentiment d’insécurité ainsi que sur l’image des forces de l’ordre auprès de nos concitoyens. L’installation de caméras de vidéoprotection, aussi satisfaisante soit-elle, ne saurait pallier une telle situation.
En effet, comment affirmer à toutes et tous que la République les protège quand, au regard des effectifs, ses forces de l’ordre ne peuvent se déplacer lorsque l’on les appelle ou, pire encore, n’ont pas la possibilité de prendre une plainte ?
Le territoire que je représente est en pleine évolution. Une nouvelle communauté d’agglomération a vu le jour au début de l’année, rendant l’action publique locale plus cohérente et ambitieuse. Notre territoire est effectivement amené à évoluer rapidement, notamment en raison du développement d’infrastructures attendues telles que le Grand Paris Express, deux des gares du département de Seine-et-Marne étant situées dans ma circonscription, à Champs-sur-Marne et à Chelles.
Si, à n’en pas douter, il s’agit d’une formidable opportunité, elle s’accompagne également – nous le savons tous – de problématiques liées à la sécurité. J’ajoute que la Seine-et-Marne est depuis longtemps un département très dynamique sur le plan démographique : aujourd’hui, il compte autant d’habitants que le Val-de-Marne.
Dès lors, le secrétaire d’État, pouvez-vous porter à notre connaissance l’évolution depuis 2012 des effectifs de police dans la dixième circonscription de Seine-et-Marne et sur le territoire de la nouvelle communauté d’agglomération Paris-Vallée de la Marne ? Pouvez-vous nous communiquer les résultats obtenus ?
Pouvez-vous également nous faire part de l’avancée du projet et des travaux du futur commissariat du district de Torcy, qui doit remplacer celui de Noisiel, et nous dire de quels moyens il sera doté ? En outre, quelle suite donnerez-vous à la nécessité de construire un nouveau commissariat dans la commune de Pontault-Combault ?