Intervention de Barbara Pompili

Séance en hémicycle du 13 décembre 2016 à 9h30
Questions orales sans débat — Déclassement partiel des autoroutes a6 et a7

Barbara Pompili, secrétaire d’état chargée de la biodiversité :

Monsieur le député, je vous prie de bien vouloir excuser Alain Vidalies, qui souhaitait vous répondre mais m’a chargée de le faire à sa place.

Le secrétaire d’État aux transports est pleinement conscient des motivations qui ont conduit la métropole de Lyon à demander le déclassement d’une partie des autoroutes A6 et A7 afin de disposer de perspectives pour leur requalification en traversée de Lyon.

Après l’accord de principe donné au président de la métropole de Lyon par courrier en date du 3 mai 2016, un groupe de travail a été mis en place, sous l’égide du préfet de région, afin de déterminer les modalités de mise en oeuvre et les conditions de ce déclassement. Ce dernier portera sur les portions comprises entre Limonest, au nord, et Pierre-Bénite, au sud. Le décret de déclassement sera pris d’ici la fin de l’année. Ensuite, après délibération de la métropole à la fin du mois de janvier, un arrêté préfectoral actera le reclassement de ces portions dans le domaine public routier métropolitain. Alain Vidalies et le président de la métropole de Lyon se sont par ailleurs accordés sur une reprise effective de la gestion de cet itinéraire au 1er novembre 2017, de manière à ce qu’elle intervienne dans les meilleures conditions possibles.

Je souligne en revanche que la métropole de Lyon devra assumer la responsabilité et les conséquences des modifications envisagées sur l’itinéraire ainsi déclassé, en particulier dans le cas de son réaménagement en boulevard urbain.

Le secrétaire d’État chargé des transports et le président de la métropole de Lyon partagent le principe d’un aménagement progressif de l’axe. La métropole envisagerait dans un premier temps des aménagements ponctuels sans réduction significative de capacité, puis des mesures visant à marquer la perte du statut autoroutier, par exemple des aménagements urbains, des réductions de vitesse ou de largeur de voies. La reprise en profondeur de l’axe, avec une réduction progressive de la capacité en lien avec le développement des transports en commun et la mise en place d’aménagements sur le reste du réseau national, ne pourra être envisagée qu’à moyen terme.

En tout état de cause, le statut de route à grande circulation qui sera conféré à cet itinéraire lors de son intégration au domaine public routier métropolitain permettra à l’État de veiller à ce que les aménagements envisagés par la métropole soient appréciés au regard de la fluidité des circulations.

Afin de gérer de manière efficace le trafic de transit, le préfet de région mène actuellement, dans le cadre du contrat de plan État-région 2015-2020, une étude cofinancée par la métropole de Lyon sur les hypothèses de contournement autoroutier de Lyon. Cette étude, initiée au printemps 2016, va se poursuivre en lien avec les acteurs du territoire. Je vous invite bien sûr à y participer, monsieur le député.

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