Il s'agit certes d'une demande de rapport mais elle me paraît légitime puisqu'il est question du droit au repos des forces de l'ordre, de leur permettre de travailler dans les meilleures conditions possibles. La question m'a tenu à coeur dès la première prorogation de l'état d'urgence : j'avais alors interrogé le préfet du Calvados, mon département, sur sa manière d'organiser les effectifs, de répartir les repos afin de limiter toute bavure en cas de fatigue excessive. Car personne n'est un surhomme et chacun a droit à des heures de récupération. Or certaines tâches ne sont plus effectuées à cause de l'état d'urgence, comme les extractions – la lenteur de la justice, souvent dénoncée, risque d'en être aggravée.