Oui, monsieur le Premier ministre, le spectacle affligeant de ces derniers jours a abîmé la République, et il n’est que l’ultime acte d’un quinquennat de tous les échecs.
Vous avez tenté, dans un exercice un peu désespéré, de vous accrocher à une déclaration de politique générale. Une déclaration de politique général à cinq mois de la fin de la partie, cela, personne ne l’avait imaginé ni même essayé. Vous, vous n’avez pas reculé devant le ridicule, sans d’ailleurs tromper personne. Votre discours n’était évidemment pas une déclaration de politique générale mais, à certains égards peut-être, un discours d’adieu, parce que votre obsession, maintenant, c’est de vous racheter et de repeindre un bilan qui n’est pas, qui ne sera jamais défendable.