Intervention de Jean-Christophe Cambadélis

Séance en hémicycle du 13 décembre 2016 à 15h00
Déclaration de politique générale du gouvernement débat et vote sur cette déclaration

Photo issue du site de l'Assemblée nationale ou de WikipediaJean-Christophe Cambadélis :

Sans notre politique éducative, les inégalités sociales auraient continué de peser sur les résultats scolaires de nos enfants, à un niveau quasiment inégalé en Europe. C’est la gauche qui a inversé la tendance en créant 60 000 postes dans l’éducation pour remettre des professeurs dans les classes et les former convenablement à leur métier. C’est la gauche qui a engagé la refondation de l’école, donné la priorité à la maternelle et au primaire, mis en oeuvre la réforme du collège, réformé la carte de l’éducation prioritaire. C’est la gauche qui a reçu un satisfecit de la part des équipes qui conduisent les enquêtes PISA. C’est la gauche qui a amélioré les conditions de vie des étudiants, leur a donné un meilleur accès au logement, les a accompagnés lors de leurs premiers pas dans l’emploi. C’est la gauche qui a mis en place une politique ambitieuse de lutte contre le décrochage, passé cette année sous la barre symbolique des 100 000 jeunes. C’est la gauche qui a renforcé l’accès à la formation des chômeurs et des travailleurs, avec le plan « 500 000 formations » et le compte personnel de formation.

Sans notre politique de santé, un quart de la population française aurait continué à renoncer aux soins. C’est nous qui avons rendu la complémentaire santé obligatoire, qui en avons élargi le nombre de bénéficiaires, qui avons remboursé à 100 % certains actes médicaux comme l’interruption volontaire de grossesse, refusé les déremboursements.

Sans notre politique de sécurité, les Français, notamment les plus vulnérables, seraient moins protégés. C’est la gauche qui a créé 9 000 postes dans les forces de police et de gendarmerie quand la droite en avait supprimé 13 000.

1 commentaire :

Le 15/12/2016 à 14:14, Laïc1 a dit :

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" C’est la gauche qui a inversé la tendance en créant 60 000 postes dans l’éducation pour remettre des professeurs dans les classes et les former convenablement à leur métier."

Qui est-ce qui paye ? L'école est gratuite paraît-il, mais pas pour tout le monde. La dette publique devra être remboursée un jour.

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