C’est le premier message que je veux envoyer aujourd’hui. Il correspond à une conviction profonde que j’ai de ce que doit être la vie politique dans notre pays. Depuis trop longtemps, mardi après mardi, mercredi après mercredi, je vois les questions d’actualité s’égrener, les vociférations et le vacarme occuper tout l’espace, les invectives l’emporter sur la confrontation noble des points de vue qui, en démocratie, devrait toujours prévaloir. Si je peux en cinq mois, modestement – oh ! je ne suis pas sûr d’y parvenir –, faire en sorte que, dans cette période électorale, nous nous opposions les uns aux autres et débattions les uns avec les autres en considérant que le respect est une valeur qui l’emporte sur toutes les autres, alors j’estimerai déjà que j’aurai fait oeuvre utile.