Ces personnes subissaient la violence, toutes les formes de violence, y compris contre les enfants, et aspiraient à vivre normalement, dans des bâtiments en dur, et à apprendre le français. Il ne s’agissait pas de migrants irréguliers mais de réfugiés qui avaient fui les persécutions de Bachar el-Assad, de Daech, les persécutions d’Isaias Afwerki en Érythrée, les persécutions au Soudan, et qui aspiraient simplement à vivre libres et, pour un certain nombre d’entre eux, non pas à vivre mais à simplement pouvoir survivre.