J'aimerais aborder les problèmes de la permanence à la mer, soulevé par le deuxième porte-avions, et du maintien des compétences à propos de la compétence orpheline qui lui est associée : la propulsion nucléaire, en lien avec Areva TA.
Quand serons-nous en rupture ? Le retrait du premier porte-avions doit intervenir en 2040 et il faut prévoir dix ans de construction, mais aussi cinq ans de conception au moins. Certes, la dualité doit nous permettre de faire l'économie de certains caps.
Il faut aussi ouvrir le débat sur la propulsion nucléaire, même s'il n'est pas possible de le trancher. Les ventes de sous-marins nous lient pour longtemps à l'Australie, qui n'utilise évidemment pas cette technologie. Cela pose certaines difficultés. À terme, les générations de sous-marins destinés à l'Australie ne pourraient-elles bénéficier de la propulsion nucléaire ?