Intervention de Hervé Guillou

Réunion du 7 décembre 2016 à 9h30
Commission de la défense nationale et des forces armées

Hervé Guillou, vice-président du GICAN :

Ce n'est pas tout à fait ce que j'ai dit. Je vais être plus précis.

En ce qui concerne les sous-marins, les bureaux d'études généralistes travaillent actuellement à combler l'écart entre le Barracuda et le SNLE de troisième génération dans le cadre du programme australien ainsi qu'à d'autres compléments export. S'agissant des bateaux de surface, la FTI prend le relais de la FREMM et va occuper nos bureaux d'études pour les dix ans à venir, au moins jusqu'en 2023-2024.

Ce dont j'ai parlé, ce sont les compétences orphelines, que l'on ne retrouve ni dans le programme australien – pour le nucléaire –, ni sur la FTI – je songe aux installations d'aviation. Dans ces domaines, effectivement, il faut faire travailler un certain nombre de personnes.

S'agissant du nucléaire, il faut quelques dizaines de millions d'euros pour démarrer – je dirais entre 50 et 100, mais Areva TA doit aussi s'exprimer à ce sujet. Quant aux installations d'aviation, il est un peu tôt pour donner des chiffres. Les équipes elles-mêmes sont très réduites – quelques dizaines de personnes ; le problème est le coût de ce qu'elles vont réaliser : va-t-il s'agir d'une installation prototype de catapultes électriques ? Les études iront-elles jusqu'à l'installation générale à bord ? Sur ces questions, il serait prématuré de se prononcer. Nous avons commencé d'en discuter avec la DGA et avec Dassault, mais nous ne pourrons donner de chiffres avant quelques mois.

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