Intervention de Antoine Biquillon

Réunion du 1er décembre 2016 à 14h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Antoine Biquillon, directeur général de Lactalis-Caspi :

Très peu. Nous devonsavoir actuellement cinq ou six expatriés sur toute la zone CEI, peut-être dix en comptant les fermes. C'est curieusement pour les fermes que nous avons le plus de mal à trouver des ressources locales. Nous y envoyons des VIE.

En Azerbaïdjan, Lactalis importe 40 % des produits du groupe en provenance de la France et de l'Union européenne – 38 % pour la France et 2 % pour le reste de l'Union –, 25 % d'Ukraine, 10 % de Russie, et 25 % de Turquie depuis le rachat d'Ülker. Nous avons ouvert une SARL de droit local contrôlée à 100 % par la holding du groupe Lactalis.

La première raison pour laquelle nous nous sommes implantés en Azerbaïdjan est la forte consommation laitière dans ce pays. Dans le dossier, je vous ai mis des photos de rayons de vente de beurre à la coupe en Azerbaïdjan : le beurre se vend au kilo… Cela vous montre l'importance de la consommation.

La deuxième raison tient au potentiel de nos marques ambassadrices, associées à des nations. L'Italie est le premier partenaire commercial de l'Azerbaïdjan, du fait qu'elle est le premier client du pétrole et du gaz azéris. S'y ajoute la relation avec la Turquie : le fait que nous possédions Ülker était pour nous une opportunité. Mais notre marque Président reste une ambassadrice de la France ; or la relation culturelle entre la France et l'Azerbaïdjan est riche. Nous nous appuyons sur la sympathie envers la France qui existe dans de nombreux pays de l'ex-URSS.

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