Intervention de Antoine Biquillon

Réunion du 1er décembre 2016 à 14h15
Mission d'information sur les relations politiques et économiques entre la france et l'azerbaïdjan au regard des objectifs français de développement de la paix et de la démocratie au sud caucase

Antoine Biquillon, directeur général de Lactalis-Caspi :

Je ne suis pas spécialiste du sujet mais je pense que c'est une relation principalement beurrière… Par ailleurs, la Lituanie, depuis les années quatre-vingt-dix, exporte beaucoup de fromage vers l'Azerbaïdjan.

La troisième raison tient au potentiel agricole. Quand je suis parti en Azerbaïdjan, je pensais arriver dans un désert. En réalité, les niveaux de pluviométrie à quelques centaines de kilomètres de Bakou, que ce soit au Nord, à l'Ouest ou au Sud, sont supérieurs à ceux de la Bretagne. En fait, c'est un pays très vert. Son potentiel agronomique n'a guère été exploité du temps de l'URSS, pour qui, dans sa division du travail, l'Azerbaïdjan était un pays pétrolier. Ce modèle classique de « maladie hollandaise » s'est maintenu par la suite, freinant le développement des autres secteurs d'activité.

Ce potentiel agricole commence à être mis en valeur. La Banque européenne pour la reconstruction et le développement (BERD) organise en ce moment le voyage d'une délégation française entre Bakou et Tbilissi pour trouver des débouchés à nos prestataires de services ou de matériels agricoles.

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