Vous avez beaucoup de chances, monsieur Delfraissy, d'être le futur président d'une instance qui est non un arbitre, mais porte-voix éminent sur des questions d'éthique qui traversent souvent les questions politiques dont nous sommes saisis.
Nous sommes nombreux ici à estimer que la fin de vie, un sujet difficile, se poserait avec une acuité moindre si la France parvenait enfin à généraliser les services de soins palliatifs et à les rendre accessibles dans la plupart des établissements hospitaliers. Partagez-vous ce point de vue ? Êtes-vous prêt, dans l'exercice du mandat qui vous sera confié, à donner de l'ampleur à ces réflexions de sorte qu'elles soient plus largement partagées et, peut-être, à revenir nous indiquer comment nous pourrons poursuivre le développement des soins palliatifs ?