Je mesure pleinement l’urgence à laquelle vous faites allusion, vous le savez, monsieur le député.
En matière de sécurité, le Gouvernement est particulièrement actif et vigilant. Le préfet a reçu l’ensemble des élus, en particulier les maires, pour des assises territoriales des acteurs de la sécurité, le 9 décembre dernier.
À la suite des engagements du Président de la République, un pacte d’avenir a été élaboré, à partir d’une large concertation. Je rappelle que ce texte répond aux enjeux de développement pour les années à venir, avec des orientations stratégiques ambitieuses et des mesures très concrètes pour les Guyanais. Je vous confirme que l’État souhaite que le pacte d’avenir soit signé dès que possible.
Une version retravaillée avait fait l’objet d’un accord explicite, le 22 novembre dernier, à l’issue d’une réunion entre les parlementaires, mon cabinet et le président de la collectivité territoriale de Guyane. Celui-ci a finalement souhaité poursuivre la discussion. Dans cette attente, les engagements pris par l’État ont tous été tenus – je pense par exemple à la garantie d’emprunts de 53 millions d’euros, votée dans le projet de loi de finances rectificative pour 2016.
Je tiens à rappeler ici que les efforts de l’État en faveur de la Guyane ont connu une hausse substantielle, de plus de 10 %, qui sera poursuivie en 2016 et en 2017. Le pacte d’avenir s’inscrit dans la continuité de cette action résolue. Voilà pourquoi je souhaite qu’à l’issue de discussions fondées sur le respect et la responsabilité partagée, ce pacte soit signé et mis en oeuvre dans les semaines qui viennent. Une fois qu’il sera signé, je me rendrai en Guyane pour en présenter le contenu.
Vous le voyez, monsieur le député, l’État se tient plus que jamais aux côtés des Guyanais. Ensemble, nous devons lutter contre les populismes.