Ma question, à laquelle j’associe mon collègue Yves Albarello, s’adresse au secrétaire d’État chargé des transports, de la mer et de la pêche.
Monsieur le secrétaire d’État, vous le savez, les Franciliens ont terriblement souffert, la semaine dernière, pendant plusieurs jours, d’une fermeture totale de la partie nord de la ligne B du RER. Cette ligne, vous le savez, transporte habituellement, tous les jours, près de 1 million de passagers à destination de Charles-de-Gaulle, deuxième aéroport d’Europe et premier de France. Touristes, voyageurs d’affaires mais aussi usagers quotidiens travaillant sur la ligne ont en réalité subi la double peine : ils n’avaient même pas la possibilité de prendre leur véhicule puisqu’une mesure de circulation alternée était en vigueur au même moment et qu’aucune décision de l’annuler n’avait été prise.
Alors, comme d’habitude, chacun se renvoie la balle. De son côté, la SNCF indique que c’est dû à un dysfonctionnement des caténaires : l’État, qui a engagé des investissements financiers considérables lors de travaux récents, aurait simplement omis de changer des caténaires défectueuses. Du sien, l’État botte évidemment en touche, comme d’habitude, en reportant la responsabilité sur la SNCF, qui ne cesse de dire qu’elle manque de moyens, faute d’arbitrages pour assurer ses missions essentielles sur le réseau.