Merci de cet exposé clair et complet.
Vous avez évoqué la présence russe en Arménie et en Azerbaïdjan. La Russie cherche-t-elle à respecter un certain équilibre ? Essaie-t-elle de réduire la présence occidentale en Azerbaïdjan ? La Russie a-t-elle une doctrine en la matière ?
Quant aux équipements livrés à l'Azerbaïdjan, permettent-ils à ce pays de disposer des capacités offensives qui lui manquaient ?
Vous avez également évoqué les partenariats de l'OTAN avec les trois pays du Sud-Caucase. Quelle gradation – du plus étroit au plus lointain – établiriez-vous entre ces partenariats ? À vous entendre, la relation entre l'OTAN et l'Azerbaïdjan est assez formelle : l'Azerbaïdjan s'en contente-t-il, ou bien attend-il plus de l'OTAN ?
Enfin, en ce qui concerne la mer Caspienne, c'est une mer stratégique pour la Russie à tous points de vue, puisqu'elle y dispose d'une flotte – celle qui a envoyé des missiles de croisières vers la Syrie le 9 octobre 2015 – mais aussi parce qu'elle est la clef de l'exportation des hydrocarbures des États d'Asie centrale, notamment du Turkménistan, vers l'Europe. C'est enfin une cible potentielle pour des attaques terroristes, puisqu'il y existe des installations offshore. Quelles sont les capacités des grandes flottes présentes en mer Caspienne ? Quels sont les équipements actuels et les éventuels besoins de l'Azerbaïdjan en la matière, notamment pour la protection des installations offshore ?