En janvier prochain, l'ANSES remettra, au nom de l'État, un rapport sur les effets sanitaires des pesticides. Le précédent travail, réalisé par l'Institut national de la santé et de la recherche médicale (INSERM) en 2013, ne citait même pas, en cent dix pages, le mot « néonicotinoïdes » ! La commercialisation du produit progresse fortement, mais aucune étude sur ses méfaits n'existe. La méconnaissance des effets sanitaires à long terme et des conséquences sur la biodiversité devrait compter parmi les critères de l'AMM, fixés par l'UE. Monsieur Derepas, j'espère que vous serez nommé à la présidence du conseil d'administration de l'ANSES, mais vous ne pourrez pas répondre précisément à ces questions, puisque vous n'en êtes pas le directeur général !