Vous nous dites que huit journalistes sont emprisonnés et que des procédures visent ceux qui essaient de s'exprimer depuis l'étranger, mais pourriez-vous nous donner quelques informations générales sur le monde de la presse en Azerbaïdjan – je pense aux activités des médias, au nombre total de journalistes et à la proportion de ceux faisant partie de l'opposition ?
À quelle préoccupation du pouvoir répond la répression exercée sur les journalistes d'opposition ? En d'autres termes, s'agit-il de faire taire une presse d'idées contraires à celles du pouvoir, ou une presse de dénonciation des abus et de la corruption ?
La pression du pouvoir s'exerce-t-elle également sur les réseaux sociaux, ou l'accès à internet est-il facile en Azerbaïdjan ?
La presse étrangère est-elle présente en Azerbaïdjan, par le biais de correspondants ou de titres diffusés ?
Enfin, le 20 avril 2016, Meydan TV, réputée pour ses enquêtes journalistiques, a annoncé que le procureur général d'Azerbaïdjan avait ouvert une enquête criminelle contre elle. Avez-vous des informations sur l'état d'avancement de cette enquête ?